Le 19 mai dernier, un espoir des Jets de Winnipeg, Leon Gawanke, a pris la décision d'aller jouer en Allemagne en raison de la manière dont il a été traité. Quelles autres problèmes dans l'organisation manitobaine cette situation fait-elle resortir ?
Qui est le coupable ?
Le jeune défenseur allemand de 23 ans est un choix de 5ième ronde en 2017. 136ième choix au total, il a accumulé un total de 114 points en 207 matchs avec le Moose du Manitoba, le club-école des Jets de Winnipeg. L'ancien des Sreaming Eagles du Cap-Breton vient tout juste de signer un contrat de 4 ans avec le Adler Mannheim, une équipe de la plus haute division allemande. Lors d'une entrevue à son arrivé en Allemagne, Gawanke a partagé son mécontentement envers l'équipe qui l'a repêché.
"J'ai travaillé dur là-bas pendant quatre ans, [...] , et je n'ai pas été récompensé. C'est évidemment frustrant, surtout quand je vois qui a une chance." (Google traduction) -Leon Gawanke kicker.de
Personellement, la dernière phrase m'interpelle beaucoup. Celle-ci peut avoir une signification un peu plus profonde qu'elle n'y parait. Après quelques recherches, le joueur auquel Gawanka fait référence est fort probablement Logan Stanley. Cet ancien choix de premier tour des Jets en 2016 est également un défenseur, mais a un avantage considérable qui est de mesurer 6 pieds et 7 pouces. Avec un total de 114 matchs joués en saison régulière dans la LNH, Stanley a comptabilisé 20 points et un différenciel de +13. Le canadien de 24 ans a eu plus d'une chance de se faire valoir, mais n'a jamais vraiment mérité de manière concrète sa place sur l'alignement à mon avis.
Une mauvaise gestion ?
Plusieurs remettent en doute l'efficacité de la gestion des jeunes chez les Jets. L'équipe manitobaine est réputée pour être fidèle et cela peut être nuisible pour le développement des espoirs. De plus, le fait de donner autant de chance à un choix de première ronde et très peu aux autres défenseurs qui ont été repêchés après la première ronde peut être perçu comme un signe d'égoïsme. Tout cela peut être dû au fait de prouver qu'ils ne se sont pas tormpés, même si cela fait 7 ans que Stanley a entendu son nom être prononcé par Cheveldayoff lors de l'encan qui se déroulait à Buffalo.
Ville Heinola
Ce nom ne vous dit probablement rien et cela est tout à fait normal. C'est en grande partie, car il est une autre victime de la gestion complètement absurde des dirigeants de Winnipeg. Heinola fait partie de l'élite chez les défenseurs de la AHL. Il est considéré comme un défenseur mobile et il est très productif sur l'avantage numérique. Quatre saisons se sont écoulées depuis son repêchage et il n'a joué que 35 parties avec le grand club. Il a tout de même accumulé 11 points. Heinola a un potentiel plus élevé que Stanley, mais n'a pas les mêmes opportunités. À un certain moment, il faut apprendre à tourner la page.
Toujours la même recette
Pour conclure, le directeur général des Jets de Winnipeg est le seul responsable de la situation dans laquelle il est présentement. Après avoir essayer de remporter la coupe Stanley à cinq reprises minimum avec le même noyau sans presqu'aucun succès, il est maintenant temps d'essayer de nouveaux ingrédients. Le tout devra commencer par un ménage cet été et ce dernier risque d'être très intéressant avec des dossiers tel que Pierre-Luc Dubois, Mark Scheifele, Blake Wheeler et Connor Hellebyuck à régler.
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