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  • Photo du rédacteurPhilippe Villeneuve

Tarasenko échangé : les mains de Staios étaient liées


Crédit Photo : Eric Hartline-USA TODAY Sports

Deux jours avant la date limite des transactions, Steve Saios a débuté le bal des échanges en transigeant l’attaquant Vladimir Tarasenko aux Panthers de la Floride. En retour, Ottawa reçoit un choix de 3e ronde en 2025 et un choix conditionnel de 4e ronde en 2024 (qui devient un choix de 3e ronde en 2026 si les Panthers remportent la Coupe Stanley), en plus de retenir 50% du salaire de Tarasenko. Ce retour fut assez décevant pour les partisans des Sénateurs, avec raison. 


Un passage court, mais productif

En 57 matchs avec Ottawa, Tarasenko a accumulé 17 buts et 24 passes pour un total de 41 points. À 32 ans, Tarasenko a prouvé qu’il a encore beaucoup à offrir, surtout étant un joueur d’expérience qui a anciennement soulevé la Coupe Stanley. Une équipe qui est en position de séries éliminatoires serait extrêmement choyée d’ajouter le vétéran russe à son alignement pour le bal du printemps qui approche. Alors, pourquoi est-ce que les Sénateurs n’ont reçu que deux choix de milieu de repêchage ? 


Une clause qui change tout

L’été dernier, Vladimir Tarasenko avait signé un contrat d’un an d’une valeur de 5M$ avec les Sénateurs. Dans ce contrat, Tarasenko avait une clause de non-échange lui permettant de choisir sa destination dans le cas où les Sénateurs voudraient s’en séparer. Cette clause a joué un rôle énorme dans les négociations de Steve Saios et explique pourquoi le retour est aussi minime.


Vladimir Tarasenko à lui-même confirmé qu’il n’accepterait pas d’être échangé ailleurs qu’aux Panthers, en partie parce que sa famille habite en Floride depuis quelque temps. Il a utilisé sa clause de non-échange à la perfection en choisissant où il voulait aller, ce qui était complètement dans son droit. Mais ça voulait aussi dire que le directeur général des Sens avait les mains liées. 


Les Panthers, sachant cette information, avaient le gros bout du bâton et allaient donner un simple minimum en retour aux Sénateurs. Pourquoi donner un choix de première ou deuxième ronde à une équipe qui n’a nulle autre option que de t’envoyer un joueur ? Les deux choix envoyés ne sont pas assez pour être insultants, mais assez pour dire que les Panthers ont commis un « vol ». Un vol que Staios a volontairement accepté, puisque deux choix au repêchage, c’est mieux que rien. 


Staios gère un autre projet échoué de Dorion

La signature de Vladimir Tarasenko par Pierre Dorion était définitivement dans l’espoir qu’il aiderait les Sénateurs à participer aux séries éliminatoires pour une première fois en sept ans. L’ancien D.G envoyait un message clair aux partisans que le but principal de l’équipe était de jouer plus de 82 matchs. Dorion pensait probablement qu’il n’aurait pas besoin d’échanger le 91, puisqu’il aiderait les Sens pendant les séries. Malheureusement, les choses ont changé et son plan a échoué. Maintenant, Steve Saios devait s’occuper de la situation. 


Deux options s’offraient à lui : réaliser le souhait de Tarasenko ou le garder pour le restant de la saison, lui permettant de signer où il voudrait être l’été prochain. Puisque les Sénateurs ne sont pas en position de séries éliminatoires et ne devraient pas y participer cette saison, Staios a pris la décision d’obtenir une certaine valeur pour son attaquant au lieu de le perdre gratuitement. De toute façon, selon Bruce Garrioch, Tarasenko n’allait probablement pas signer à nouveau avec les Sénateurs l'été prochain. 


Steve Staios n'est pas à blâmer

Au final, Steve Staios ne doit pas être critiqué négativement pour obtenir un retour aussi minime. Il a fait ce qu’il devait faire avec la situation qui lui était laissée par l’ancien régime, tout en obtenant le maximum en retour d’un attaquant qui choisissait sa destination. Staios à lui-même avoué avoir « épuisé toutes les options ».


Évidemment, en regardant le retour pour d’autres joueurs comme Adam Henrique et Alex Wennberg, il est décevant de constater qu’un joueur probablement meilleur qu’eux obtienne moins en échange. Sauf qu’il faut réaliser que les circonstances sont totalement différentes et que la clause de non-échange changeait beaucoup les choses du côté de l'ancien des Blues.


Les partisans peuvent choisir de voir le verre à moitié vide : l’un des meilleurs attaquants sur le marché des transactions a obtenu le moins de valeur en retour. 


Ou voir le verre à moitié plein : les Sénateurs n’ont pas eu besoin de rien donner pour obtenir Tarasenko et ont obtenu deux choix au repêchage en le transigeant. Sans oublier qu’il a tout de même beaucoup aidé l’équipe avec ses 41 points et son rôle de vétéran durant la saison. 


En se rappelant que Steve Staios est allé chercher un maximum pour l’attaquant russe selon les circonstances, comment est-ce que vous choisissez de voir la situation ?

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