Place à la finale de l’association de l’Ouest, l’Avalanche du Colorado contre les Oilers d’Edmonton. Trois des meilleurs joueurs au monde se partageront la glace afin de passer à l’épreuve ultime, la finale de la Coupe Stanley.
Avalanche du Colorado
56-19-7-119
Points forts :
L’Avalanche compte sur une équipe puissante et équilibrée. Puissante par la force de frappe de leur attaque, équilibrée par leur profondeur en attaque et en défense. Ils peuvent compter sur 5 joueurs à un point par match, Kadri, MacKinnon, Landeskog, Rantanen et Makar. Ces joueurs sauront faire la différence, ils l’ont faits depuis le début des séries. MacKinnon est en feu, il marque des buts à un rythme impressionnant. Il sera intéressant de le voir contre une défensive qui a ses lacunes. Cale Makar est lui aussi un joueur qui pourra faire balancer la série à l’avantage de son équipe, il sait prendre les bonnes décisions et mettre ses coéquipiers en position de marquer des buts. La brigade défensive de Jared Bednar est une puissance en zone offensive et efficace en zone défensive. La meilleure défense c’est l’attaque, c’est ce qui décrit l’avalanche jusqu’à maintenant. Ils n’ont pas besoin d’être excellent en défense puisqu’ils passent la majorité du match dans la zone adverse. Cinq de leurs six défenseurs produisent 0,5 point par match ou plus, c’est une statistique complètement hors normes.
Points faibles :
L’équipe de Jared Bednar n’a pas beaucoup de points faibles mais leurs seules points faibles ont rapport avec la zone défensive. Le Colorado prêche par l’offensive mais quand ça ne fonctionne pas ils ont tendance à se perdre en zone défensive. Si l’on regarde face à Saint-Louis, les buts qu’ils se font marquer proviennent d’erreurs défensives ou d’une séquence trop longue dans leur zone. Darcy Kuemper a sa part à faire s’ils veulent éliminer les Oilers de Connor McDavid. Le gardien a fait le travail mais n’a pas été dominant et il ne le sera pas contre les Oilers non plus. S’il y a quelque chose qui peut jouer contre le mauve et blanc c’est leur gardien de but
Point tournant :
L’offensive complète du Colorado s’établira comme le point tournant de la série, autant les défenseurs que les attaquants remplissent le filet et cette production n’a pas de prix en série.
Oilers d’Edmonton
49-27-6-104
Points forts :
Le monstre a deux têtes est maintenant rendu avec une troisième tête. Connor McDavid et Leon Draisaitl ont pu compter sur la finition du controversé Evander Kane. L’attaquant de puissance a marqué 12 buts en 12 matchs en séries éliminatoires jusqu’à maintenant. Connor McDavid est le meilleur joueur des séries cette année, il est capable de faire gagner son équipe lorsque le moment est décisif. Il rend ses coéquipiers meilleurs et certains soirs, il n’a pas besoin de coéquipiers. En plus d’être le meilleur joueur sur la planète, il peut compter sur son acolyte de toujours, Leon Draisaitl. Le numéro 29 récolte les points à la même vitesse que McDavid, c’est un excellent format pour les Oilers d’avoir ces deux phénomènes. Zach Hyman met la main à la pâte avec un point par match et Nugent-Hopkins suit de près. Le brio de Mike Smith a donné un bon coup de main dans la bataille de l’Alberta. Espérons pour les Oilers qu’il aura le même succès face à l’Avalanche du Colorado.
Points faibles :
Les Oilers comptent beaucoup sur leurs deux premiers trios pour remporter leurs matchs mais quand il en vient aux autres trios, ils ont de la misère. Leur quatrième trio encaisse beaucoup de buts et en marque pas assez pour avoir un différentiel positif. Même s’ils n’ont pas un temps de jeu énorme, en série les détails comptent pour beaucoup. Plusieurs joueurs sont incertains, Mike Smith a été excellent mais on ne sait jamais quand ça peut s’arrêter, il est capable du meilleur comme du pire. Evander Kane est dominant mais il peut perdre la tête à n’importe quel moment, même chose pour Nurse qui a perdu la tête contre Danault en première ronde.
Point tournant :
La domination de Connor McDavid pourrait s’établir comme le point tournant de la série, il est assoiffé de victoire et ça paraît.
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