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  • Photo du rédacteurGuillaume Dalpé

Soirée du Temple de la Renommée de la LHJMQ

Crédit: Vincent Éthier/LHJMQ


Après des années difficiles où la ligue a dû mettre en pause les soirées rassembleuses comme la soirée d’intronisation au Temple de la Renommée, la LHJMQ a décidé de faire les choses en grand, cette année, avec sept intronisés plutôt que trois à cinq, comme à l’habitude.


En lever de rideau, l’animateur de la soirée, Stéphane Leroux, a pris le temps de rendre hommage à l’ancien commissaire de la LHJMQ et un grand architecte pour la ligue, Gilles Courteau. Parmi ses faits d’armes, son développement des régions, des Maritimes, du programme d’études et souligner qu’il sera assurément bientôt intronisé. Celui-ci a été particulièrement touché par les longs applaudissements (plus d’une minute).

Claude Jodoin :

Précurseur du coaching dans la LHJMQ, Claude a été un pionnier pour développer des nouveaux marchés comme Halifax, le premier marché dans les Maritimes, et Lewiston, la seule équipe de la LHJMQ à avoir évolué aux États-Unis. Claude a toujours été un bon communicateur qui avait ses joueurs à cœur. Parmi les témoignages, celui de Jean-Sébastien Giguère qui affirme que Claude Jodoin a changé sa vie, il parle de son arrivé à Halifax, loin de sa famille où il a dû apprendre une nouvelle langue, mais aussi où il a rencontré sa femme. Au moment de prendre la parole, Claude Jodoin rend hommage à Boris Labonté avant de parler brièvement de chacune des villes où il a eu la chance de travailler

Dave Ezard :

Petit défenseur offensif, Dave Ezard a su démontrer que le caractère a un bien plus grand impact que la grandeur même à la position de défenseur. Évoluant pendant 5 saisons pour son équipe locale, les Royals de Cornwall, Dave était très reconnu et respecté au travers de la communauté. Jamais repêché dans la LNH en raison de son petit gabarit, il aura tout de même réussi une impressionnante saison de 105 points lors de sa dernière saison dans la LHJMQ. Parti trop tôt, Dave est décédé en 1995 à l’âge de 36 ans d’une maladie du foie. C’est donc ses 2 filles, Kayla et Kristen qui ont reçu la plaque et qui ont tenu à rendre un hommage à leur père.




Alain Vigneault :

Ancien défenseur dans la LHJMQ, Alain Vigneault a réussi à réaliser son rêve de jouer dans la LNH alors qu’il a joué 42 matchs avec les Blues de St-Louis. Au moment de renouveler son contrat, il refuse l’offre des Blues pour aller étudier en administration à l’université de Trois-Rivières. Il se fait alors offrir de venir entraîner le Junior AA à Trois-Rivières, puisque le club n’arrive pas à trouver d’entraîneur. Deux saisons et un championnat plus tard, il obtient le poste d'entraîneur-chef des Draveurs, mais le club connaît une saison difficile. L’année suivante, Pat Burns fait le saut chez les pros et Vigneault prend la relève de son club d’enfance, les Olympiques de Hull, où il connaît de grands succès. Après des allers-retours entre la LNH et la LHJMQ, il obtient finalement ses débuts comme entraîneur-chef dans la LNH avec son équipe d’enfance, les Canadiens de Montréal. Selon ses dires, il doit son succès en grande partie à la LHJMQ.

Stéphane Richer :

Malgré qu’il n’aura joué que deux saisons dans la LHJMQ, Stéphane Richer a su marquer la ligue à sa façon. Repêché au premier rang en 1983, il récolte 76 points à sa première saison et remporte le titre de recrue de l’année. À son arrivée à Granby, le club est en reconstruction et les temps sont difficiles. Au milieu de sa deuxième saison, il est échangé aux Saguenéens de Chicoutimi qui aspirent aux grands honneurs. Manque de concentration, ils se font surprendre par Verdun et sont éliminés des séries. Il rejoint alors son ancien coéquipier avec les Bisons, Patrick Roy, chez les Canadiens juniors où ils remportent la Coupe Calder. La saison suivante, les deux font le saut avec les Canadiens et ils remportent la Coupe Stanley. Stéphane est encore à ce jour le dernier joueur des Canadiens à marquer 50 buts en une saison, il était reconnu comme un joueur des grandes occasions et selon Serge Savard, un athlète d’exception. Lors de son témoignage, Patrick Roy raconte qu’il surnommait Stéphane ‘’Kid la gâchette’’ à cause de son tir dévastateur. Au moment de prendre la parole, il nous explique que Gilles Courteau ne lui avait pas dit directement qu’il serait intronisé, il lui avait simplement demandé une petite vidéo et d’être présent le 8 Juin 2023. Stéphane n’avait pas pour plan de venir, lui qui fêtait son anniversaire hier, le 7 juin, jusqu’à finalement apprendre la bonne nouvelle.

Simon Gamache :

Prolifique marqueur, Simon Gamache a marqué l’imaginaire à Val-d’Or en produisant à vive allure tout au long de ses trois saisons. Dès sa deuxième saison dans la ligue, il récolte 143 points, soit 89 de plus que le pointeur de son équipe, Éric Fortier. Fait impressionnant pour un club ayant terminé au dernier rang du classement général. Lors de la saison suivante, sa dernière dans la LHJMQ, il devient le dernier joueur à avoir atteint le plateau des 180 points en saison régulière. Cette saison-là, il marque 250 points en cumulant la saison, les séries et la coupe Mémorial. À ce jour, il détient encore plusieurs records de franchise à Val-d’Or, dont le nombre de passes et le nombre de points en carrière. Il détient aussi le record du plus de points en une année en série avec 57, détrônant un certain Mario Lemieux. Choix de 9e ronde des Thrashers d’Atlanta en 2000, il ne joue que 48 matchs dans la LNH avant de s'éclipser en Europe pour y connaître une carrière de 9 saisons. Né d’une famille pauvre et sans père, Simon Gamache affirme chercher à prendre avantage de chacune des situations et de carburer aux défis.

Rick Vaive :

Héros local à Sherbrooke où se passe la soirée d’intronisation au Temple de la renommée, Rick Vaive a évolué pendant deux saisons avec les Castors de Sherbrooke. Avec une récolte de 110 points lors de sa saison recrue, il remporte le titre de recrue de l’année en 1977. Rick signe ensuite un contrat avec les Bulls de Birmingham dans la Ligue internationale avant de faire le saut dans la LNH, où il devient entre autres capitaine des Maple Leafs de Toronto pendant quatre saisons. Malheureusement, de la mortalité de dernière minute dans sa famille l’empêche d’être présent, mais il laisse un touchant témoignage à la ville de Sherbrooke, une ville de hockey fantastique, comme il précise, où il se sent encore comme à la maison.

Stéphane Robidas :

Le dernier intronisé de la soirée, mais non le moindre. Originaire de Sherbrooke et encore très impliqué dans la communauté sherbrookoise, Stéphane Robidas, troisième choix de la séance de repêchage junior de 1993. Il joue alors ses quatre saisons avec les Cataractes de Shawinigan, où il devient capitaine à sa dernière saison. Lors de cette saison, il gagne entre autres le trophée du meilleur défenseur du circuit. Actuellement copropriétaire du Phoenix de Sherbrooke, il travaille également comme entraîneur-adjoint avec son club d’enfance, où il fait ses débuts comme joueur dans la LNH, les Canadiens de Montréal. Très à l’écoute, Stéphane est calme, posé et il prend toujours le temps d’écouter tous et chacun lui donnant des conseils. Reconnu auprès de ses pairs pour son sens du hockey, il a toujours été difficile à affronter et selon ses anciens coéquipiers, c’est la raison de son succès. Lors de ses remerciements, il lance une blague à Alain Vigneault, son premier entraîneur dans la LNH, qui ne le faisait pas assez jouer selon lui.


Guillaume Dalpé

-À la Coupe-




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