Les demi-finales débutent samedi au Championnat mondial junior 2025. La Suède, les États-Unis, la Tchéquie et la Finlande font partie du carré d’as.
Pour une deuxième année consécutive, le Canada est exclu des demi-finales. La Tchéquie les ayant éliminé en quarts de finale jeudi soir, dans un scénario pratiquement identique à celui de 2024, devra affronter les États-Unis. La Suède affrontera alors la Finlande.
La Finlande arrêtera-t-elle Sandin-Pellika?
Depuis le début du tournoi, Axel Sandin-Pellika fait partie des meilleurs pointeurs. Avec neuf points de cumuler (à égalité avec le Slovaque Dalibor Dvorsky), il siège au premier rang de cette catégorie. Le défenseur suédois est dominant et fera assurément peur à la défensive adverse.
Quant à l’attaque finlandaise, nous sommes forcés d’admettre qu’elle n’est pas la plus productive. Aucun joueur d’Équipe Finlande n’apparaît dans le top 10 des meilleurs pointeurs et le premier n’apparaît pas avant le 24e rang, avec cinq points en cinq parties.
La Finlande risque d’avoir de la difficulté à faire sa place contre la Suède qui a un plus grand nombre de talents avec les Tom Willander, ou encore Otto Stenberg. Bien qu’elle ne soit pas parvenue à se rendre jusqu’en demi-finale, la formation finlandaise n’a pas connu un tournoi facile.
Tchéquie ou États-Unis?
La demi-finale Tchéquie contre États-Unis risque de soulever un peu plus les passions. On peut nommer de nombreux joueurs pouvant faire la différence des deux côtés et rien n’est gagné d’avance.
La Tchéquie n’est certainement pas la formation la plus disciplinée du tournoi, très près des performances du Canada à ce niveau. Cet aspect risque d’avantager les États-Unis, qui eux, ont du talent à revendre à l’offensive et en avantage numérique. Les machines à scorer James Hagens, Ryan Leonard et compagnie ne laisseront aucune erreur passer.
Toutefois, Trey Augustine est fragile. Bien qu’il ait connu d’assez bonnes performances lors des deux dernières parties, il n’en faudrait pas beaucoup pour parvenir à le déstabiliser. Avec leur flair offensif, Adam Jiricek, Pavel Simek et même Dominik Petr pourraient être des éléments cruciaux de l’équipe tchèque. Augustine n’aura pas autant de chances que contre le Canada.
À quel genre de finale aurons-nous droit?
Est-ce qu’on aura droit à une finale États-Unis/Suède 2.0? Les chances sont fortement élevées, mais l’équipe américaine ne semble pas être aussi puissante que celle de l’année dernière. Cependant, les américains risquent de vouloir repartir avec une deuxième médaille d’or en autant d’années, surtout que le tournoi aura lieu aux États-Unis en 2026.
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