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OHL : le portrait après le deux tiers de la saison

Photo du rédacteur: Oliver FoublouOliver Foublou

Crédit photo : site officiel de la OHL
Crédit photo : site officiel de la OHL

Nous en sommes aux deux-tiers de la saison de joué. En date d’aujourd’hui le 2 février, la majorité des équipes ont joué entre 46 et 49 parties sur un total de 68. Nous entrons dans le dernier sprint de la saison, avec les équipes prétendantes qui commencent à sortir du lot et jouer du coude pour avoir l’avantage de la glace loin en séries éliminatoires. 


L’ouest domine

Les Knights dominent et ce, depuis le début de la saison. London est présentement sur une séquence de 4 victoires et n’ont connu la défaite qu’une seule fois lors des 11 derniers matchs.  Ils trônent au sommet de la ligue avec 77 points en 46 matchs.


Pour pimenter les choses, le match qu’ils ont perdu était contre nul autre que l’équipe qui est derrière eux au classement, les Rangers de Kitchener, qui n’accusent que 3 points de retard contre leurs rivaux de division. London a cependant 3 matchs en main. Les Rangers sont menés par le brio de leur gardien Jackson Parson, qui présente une fiche de 28 victoires, 9 défaites et 2 défaites en surtemps. Il a 2.25 de buts alloués en moyenne (1er rang) et un pourcentage d’efficacité de .921%, bon pour le troisième rang. Il est également premier pour les blanchissages avec 4. Le cas de Kitchener est intriguant. Ils bataillent pour le premier rang de la ligue avec comme premier pointeur de l’équipe Adrian Misaljevic, un ailier droit qui n’a que 48 points en 49 matchs, bon pour le trentième (!) rang des pointeurs. 


Quel revirement de situation depuis 2024 pour Windsor! Les Spitfires continuent de surprendre en étant présentement au troisième rang de la ligue avec 69 points en 47 matchs. Liam Greentree, deuxième meilleur pointeur de la ligue avec 79 points au compteur, est en voie de surpasser sa marque de 90 points établie l’année dernière avec 11 points à atteindre et 21 matchs à jouer. Ilya Protas, son joueur de centre, n’est pas en reste avec 75 points cette année, bon pour le quatrième rang des pointeurs. 


La conférence de l’est ne cède pas un pouce d’espace

Si les trois premières équipes au classement sont dans l’association de l’ouest, les six équipes suivantes sont dans l’est. Et elles ne laissent pas un pouce d’espace. Six points différencient la quatrième équipe, les Colts de Barrie (65 points), qui surfent sur une séquence de 8 matchs sans défaite en temps régulier, et Niagara, qui est huitième (59 points). Si les Wolves de Sudbury sont encore dans le top 10 du classement, soit neuvième, ils sont poursuivis de près par Saginaw et Erie, qui n’ont qu’un seul point de différence. 


Oshawa et Kingston, qui ont dépensé beaucoup pour s’améliorer lors de la dernière date limite des transactions, sont présentement nez à nez au premier rang de la division est dans l’association de l’est avec 61 points chacun. Kingston a cependant deux matchs en main sur ses rivaux. Non loin derrière se trouvent les Bulldogs de Brandfort au septième rang et affichent 60 points, menés par le troisième meilleur pointeur de la ligue, Nick Lardis (76 points).  


Avec une moyenne de 20 matchs restant à jouer par équipe, la fin de saison s’annonce passionnante !



Les déceptions 

Si les trois équipes trônant au sommet de la ligue sont de la conférence de l’ouest, c’est en partie car l’ouest a vendu ses joueurs aux équipes de l’est et qu’il y a beaucoup moins de compétition dans cette association cette année. La moitié des équipes de l’ouest jouent en bas de .500. La quatrième équipe de la conférence, à savoir les champions en titre de la coupe Mémorial, le Spirit de Saginaw, ne sont qu’au dixième rang au total, et 19 points les séparent de Windsor. Ils comptent dans leur rang Michael Misa et Zayne Parekh, deux joueurs de premier rang dans la ligue. 


La vrai déception de l’ouest est certainement le Storm de Guelph. En effet, avec des joueurs élites comme Jett Luchanko et Cam Allen (ce dernier ayant été échangé en décembre à London), les voir croupir aux bas-fonds de la ligue, à égalité avec les Petes de Peterborough, est l’une de mes plus grandes déceptions. Ils n’ont pas su entourer leurs joueurs étoiles, et se sont vu obliger de vendre Cam Allen, certes à bon prix.


Toutefois, garder Luchanko est une erreur. Il est facile de se dire que l’incertitude quant à son retour ou non dans la OHL l’année prochaine ait pu influencer sa valeur, lui qui est l’un des meilleurs espoirs des Flyers, mais dans tous les cas, l’empêcher de jouer avec une équipe gagnante dès cette année va nuire à son développement. Ne pas l'avoir échangé risque aussi de retarder l’inévitable reconstruction de Guelph, qui est normalement une équipe qui ne reste jamais longtemps en reconstruction comme le témoigne leur 4 trophées J. Ross Robertson en 25 ans. Leur dernière conquête remonte à 2019, l’année où ils ont acquis un certain Nick Suzuki. 


Pire, si Luchanko ne revient pas en 2025-2026, ils l’auront perdu pour rien.


Du côté de l’est, les Steelheads sont à mon avis quelque peu décevants. En effet, en comptant dans leur rang l’espoir de premier plan, Porter Martone, qui se dirige vers une saison de 106 points en 59 matchs s’il continue de produire au même rythme et avec le vétéran Carson Rekhpof qui se dirige vers une saison frôlant les 100 points, les attentes étaient plus hautes que les 48 points en 47 matchs comme présentement. Ils vont faire les séries, mais lorsque tu payes 10 hauts choix au repêchage pour acquérir un joueur comme Rekhpof avant le début de la saison, tu vises plus haut que le septième rang de ton association. À noter qu’il peut revenir l’année prochaine en tant que joueur de 20 ans, mais en tant que choix de deuxième tour de Seattle, les chances qu’ils reviennent sont minces.


Pour résumer, les dés ne sont pas encore jetés totalement dans le haut du classement de l’ouest, et c’est extrêmement serré dans l’est. Le dernier sprint des 20 derniers va permettre de séparer les équipes de l’est et donner une course excitante non aux séries, mais surtout à l’avantage de la glace en séries!


Olivier Fournier-Blouin




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