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  • Photo du rédacteurEvan Hutchinson

Mélodie Daoust: la fin d’une époque


Crédit photo: @PWHL_Montreal/Twitter
Mardi dernier, Mélodie Daoust a annoncé sa décision: l’attaquante de 32 ans accroche ses patins. Bien que sa retraite semble prématurée, elle ne fait pas d’ombre sur sa carrière hautement décorée.

Des circuits collégiaux et universitaires Québécois, en passant par l’équipe nationale pour les Jeux Olympiques et les championnats mondiaux, sans oublier la défunte LCHF et la PWHPA, pour ensuite terminer dans la LPHF, Mélodie Daoust a vu tous les niveaux, et reçu plusieurs grands honneurs.


Elle a fait partie de l’équipe nationale Canadienne ayant remporté trois médailles olympiques, dont deux médailles d’or (en 2014 et 2022). Pour accompagner cet or, elle a également remporté une médaille d’or lors du championnat mondial de 2021, en plus de celle qu'elle avait déjà remporté au tout début de sa carrière lors du championnat des moins de 18 ans en 2010. Elle a également fait partie de l’équipe des Martlets de l’Université McGill qui a remporté le championnat national universitaire Canadien en 2014.


Presque partout où elle est passée, elle a eu en moyenne plus d’un point par match. Lors des Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang en 2018, elle avait été nommée joueuse par excellence du tournoi et avait également eu le plus grand pourcentage de réussite lors des mises au jeu: 77.42%.


Lors du championnat mondial féminin de 2021, elle a reçu une pluie diluvienne de distinctions: meilleure fiche (+13), plus grand nombre de buts marqués (6), plus grand nombre de points (12), meilleure attaquante du tournoi, et tout comme aux Jeux olympique de 2018: la distinction de joueuse par excellence.



Les grandes retrouvailles, chez les professionnelles

C’était un samedi en fin d’après-midi au début du mois de mars. Devant plus de 3200 spectateurs rassemblés à l’Auditorium de Verdun en vue d’un match contre l’équipe de Boston, quelque chose était un peu différent dans l’alignement. Il ne s’agissait pas d’un énième ajustement dans les trios d’attaquantes réalisé par Kori Cheverie, mais plutôt la présence d’un numéro sur le banc des hôtesses qu’on n’avait pas vu encore jusqu’à présent: le numéro 25, Mélodie Daoust.


Elle était réunie sur le premier trio avec sa grande amie et coéquipière de l’équipe nationale, également ancienne coéquipière du temps des Canadiennes de Montréal dans la LCHF, une certaine Marie-Philip Poulin. Bien qu’elles n'avaient pas joué ensemble depuis un moment, la chimie entre les deux olympiennes était toujours très palpable. Le calibre de Daoust était toujours au rendez-vous, au grand plaisir des spectateurs, qui l’ont ovationnée chaque fois qu’elle prenait possession de la rondelle. Ces retrouvailles furent bien fructueuses puisque Daoust a marqué le but gagnant de la rencontre (avec l’aide de Poulin), recevant au passage la première étoile du match. Au terme de la saison régulière, elle avait joué 6 parties et récolté 5 points au total.


La fin d’un chapitre, mais pas du livre

Priorisant un équilibre avec ses engagements professionnels et familiaux, Mélodie Daoust avait rejoint l’équipe montréalaise seulement à titre de réserviste. Autrement dit, elle se rendait disponible pour aider l’équipe, mais n’avait pas de contrat standard au sein de la formation. Ces mêmes éléments font partie de sa décision de prendre sa retraite.


Chose certaine, ses contributions à l'évolution du hockey féminin ne s'arrêteront pas avec la fin de sa grande carrière de joueuse: elle agit présentement à titre d'entraîneuse-chef de l'équipe du Collège Bourget. Peut-être qu’un jour, nous aurons le privilège de la voir à la tête d’une équipe professionnelle.



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