Après avoir marqué 290 buts en saison régulière, le Drakkar a été maintenu au silence jusqu’à maintenant en finale en raison des prouesses de Riley Mercer et de la défensive des Voltigeurs.
Un but silencieux
C’était encore 3042 spectateurs qui s’étaient réunis à Baie-Comeau, la majorité d’entre eux armés d’une sirène à air comprimé. Or, ces dernières se sont rapidement tuent en prolongation alors qu’à 14 minutes 23 secondes de la prolongation Ethan Gauthier a vu son tir de loin déjouer la vigilance de Charles-Édward Gravel, lançant une douche d’eau froide sur le Centre Henry-Leonard.
Mercer intraitable
137 minutes et 52 secondes, c’est la durée de l’interminable séquence durant laquelle Riley Mercer a blanchit ses adversaires, dont 125 minutes en finale. Il est d’ailleurs à 10 minutes du record de franchise de Frédéric Chabot qui tient depuis 1988. Durant ces deux matchs de finale, Riley a arrêté les 76 lancés dirigés vers lui.
Mission (pas) impossible
Il n’est jamais idéal de tirer de l’arrière 0-2 dans une série finale, particulièrement lorsque les deux défaites ont eu lieu à domicile. L’histoire démontre que le résultat est généralement peu positif, mais il y a quelques exceptions. La dernière équipe à avoir remporter les grands honneurs dans ce scénario est l’Océanic de 2015. À l’époque, Rimouski avait perdu ses trois premiers matchs à domicile, mais avaient aussi remporté ses trois sur la route avant de finalement triompher à la maison au match #7.
Toujours en confiance, le gardien du Drakkar Charles-Édward Gravel a affirmé après la rencontre que les troupes étaient « zéro shaké » et qu’ils « allaient revenir dans cette série-là ».
Le Drakkar et les Voltigeurs se retrouveront pour les matchs 3 et 4 respectivement lundi et mardi soir au Centre Marcel-Dionne, alors que la troupe de Jean-François Grégoire tentera de revenir en force dans cette série finale.
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