Une année de coupe Memorial nécessite beaucoup de travail pour une organisation, autant sur la glace que dans les bureaux administratifs. Nous avons discuté avec Félix-Antoine Bourassa qui nous révèle l’envers du décors des réseaux sociaux des Remparts de Québec.
Félix-Antoine Bourassa a été coordonateur du marketing numérique pendant quatre ans avec les Remparts. Que ce soit une élimination bouleversante, une coupe Memorial et même une année de reconstruction, il aura tout vécu avec l’équipe. Il était celui derrière les stories Instagram, les tweets humoristiques et les publications sur Facebook.
Crève-coeur
Viser la coupe n’est pas automatiquement gage de succès. Chaque année, c'est une seule équipe qui célèbre pendant que les autres ressortent la tête basse. Si ces éliminations sont difficiles pour les partisans, elles le sont encore plus pour les organisations. C’était le cas pour les Remparts en 2022, après l’élimination contre les Cataractes, la défaite fut difficile à avaler. « Je suis allé à Toronto avec mon ami à la job et je n’ai pas ouvert les réseaux sociaux de la fin de semaine et le lundi j’ai fait un post merci aux fans. »
Les Remparts avaient tout de même cette lueur d’espoir de pouvoir remporter les grands honneurs l’année suivante, avec le retour de plusieurs éléments importants, ce qui a permis à l’organisation de regarder de l’avant.
Du succès aux guichets
Les Remparts ont eu des foules records lors des séries 2023, faisant notamment salle comble à trois reprises. Or, ce succès à la billetterie n’est pas le fruit d’une seule personne, mais le travail d’une équipe toute entière. L’équipe avait beaucoup misé sur l’expérience client avec des spectacles de lumières, une vidéo d’introduction impressionnante, des serviettes et autres. Ce n'est pas seulement le marketing qui a attiré les foules, mais aussi tout le contexte autour «Les médias ont aidé, les confrontations Beausoleil-Patrick Roy, on mettait ça de l’avant».
Pour attirer des partisans, les Remparts ont misé sur tous les atouts de la LHJMQ. « On a mis de l’avant les joueurs des autres équipes. On mettait de l’avant que la LHJMQ c’est une ligue de développement [...] mais de chaque bord tu avais 17 gars repêchés NHL.»
Un travail particulier
Le travail de gestionnaire des médias sociaux n’est pas de tout repos. Bien que ce soit à première vue un métier de rêve, il comporte aussi ses points négatifs. Grâce à ce travail, les partisans ont accès à des vidéos inédites des célébrations lors de la conquête du trophée Gilles Courteau et de la coupe Memorial, mais il est difficile de vivre ces moments pleinement lorsque l'on doit s'occuper de les enregistrer et les publier. « Tu vis des expériences malades, mais tu n'es jamais vraiment dans le présent. [...] j’ai plus appris après l’année que sur le moment présent. Sur le moment présent, tu fais ta job et tu ne penses pas à ce qui arrive. » C'est une part du métier qu'un passionné de hockey doit apprendre à gérer en s'engageant avec une équipe.
Beaucoup de préparation
Aller au tournoi de la coupe Memorial nécessite énormément de préparation et de planification pour une organisation. Tous les employés doivent travailler d’arrache-pied pour être prêts à toute éventualité. « Les gens au [département des] événements préparaient si jamais on allait gagner la game, qu’on allait gagner le tournoi, qu’est-ce qu’on allait préparer à Québec ? La graphiste préparait toute la merch si jamais on allait gagner.»
Félix-Antoine avait d’ailleurs un conseil pour la personne qui prendra son poste chez les Remparts: « Des fois il faut juste toucher autour de toi et se dire qu’on a une job à faire, mais en même temps il faut en profiter et réaliser la chance qu’on a. »
Pour en apprendre plus sur les coulisses de la coupe Memorial des Remparts, écoutez l'entrevue avec Félix-Antoine Bourassa!
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