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Photo du rédacteurPhilippe Villeneuve

La carrière du #41

Dernière mise à jour : 20 nov. 2022


@TSN

Le 15 novembre, les Sénateurs reçoivent celui qui est considéré par plusieurs comme étant le meilleur gardien de l’histoire de l’équipe. Ça me semble être un bon moment pour revoir la carrière de Craig Anderson.

Repêché par les Blackhawks en troisième ronde (2001), Anderson connaîtra un début de saison assez ordinaire. Malgré ses bonnes performances avec les Admirals de Norfolk (club LAH de Chicago), le jeune gardien avait de la difficulté à se prouver dans ses 56 matchs de 2001 à 2006.


Son arrivée en Floride en 2006-07 lui permettra d’obtenir un poste à temps plein dans la LNH, en jouant 3 saisons pour lesquelles il a terminé chacune avec un pourcentage d’efficacité au dessus de .924%. Mais l’échange qui propulsera vraiment sa carrière est celui qui l’envoi au Colorado. La saison 2009-10 lui permettra de se prouver et de démontrer son vrai potentiel en jouant la haute somme de 71 matchs! Terminer une saison aussi occupée avec une moyenne de 2.63 buts alloués par match et un pourcentage d’efficacité de .917 est tout simplement remarquable.


Ses 33 premiers matchs l’année suivante ont mené l’Avalanche à l’échanger à Ottawa pour Brian Elliot. Le #41 passera les 10 prochaines années de sa carrière dans la capitale, en jouant un total de 435 matchs  pour l’organisation, avec 4 apparitions en séries éliminatoires.


Le fait qu’Andy n’ait gagné aucun trophée ne salit aucunement sa réputation. Ce n'est pas un gardien vedette, faisant des arrêts spectaculaires et qui allait se démarquer dans la course pour le trophée Vézina. Mais c’est un gardien donnant une chance de gagner à son équipe soir après soir, avec une excellente éthique de travail. Plus Anderson recevait de tirs, meilleure allait être sa performance. Des matchs de plus de 50 tirs, il en a vu dans son temps avec les Sens! Mais peu importe le nombre de tirs ou les circonstances, le #41 allait donner son 100% et donner des performances de qualité.



Lorsque je parle des circonstances, je fais référence à la saison 2016-17, probablement la plus difficile pour le gardien de but d’un côté personnel. En début de saison, une rare forme de cancer de la gorge a été diagnostiquée à sa femme Nicholle. Malgré cet énorme défi émotionnel et ses multiples périodes d’absence pour rester au côté de sa femme, Anderson termina la saison avec 25 victoires et 5 jeux blancs en 40 matchs (2.28 GAA et .926 SV%). Un des matchs les plus mémorables de sa carrière restera toujours celui à Edmonton, le 30 Octobre 2017. Suite à une blessure du deuxième gardien Andrew Hammond, Nicholle lui avait dit que son équipe avait besoin de lui. Le match suivant, Anderson obtenait un blanchissage de 37 arrêts contre les Oilers. Un moment touchant, même pour les fans d’Edmonton qui lui ont donné une ovation debout lorsqu’il a été annoncé première étoile du match.


Une chose qui distingue Anderson du reste de la ligue est sa technique. Un style un peu plus "old school", avec une technique très différente du gardien moderne. Il est notamment reconnu pour ses arrêts en se mettant sur seulement un genou au lieu de faire le papillon que nous connaissons tous. Mais peu importe ce qu’il fait devant le filet et comment il le fait, il arrête les rondelles et c’est le plus important.


Les fans des Sénateurs seront éternellement reconnaissants de Craig Anderson et de ses 10 années incroyables passées dans l’organisation. Un homme de classe, aussi important sur la glace que hors de celle-ci. On ne lui souhaite que du bon dans ce qui est, probablement, la dernière saison de la carrière du gardien de 41 ans, le joueur le plus vieux de la ligue nationale.


Merci Andy!!


Phil Sens

À La Coupe



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