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L'avantage numérique est à travailler à Rimouski

Photo du rédacteur: Gabrielle St-PierreGabrielle St-Pierre

Crédit photo: Iften Redjah/Foliophoto Ten
Crédit photo: Iften Redjah/Foliophoto Ten

Ce n’est pas une surprise, l’Océanic de Rimouski fait partie des grandes puissances de la ligue cette saison. Avec le meilleur pointeur de la ligue en Jonathan Fauchon, la formation rimouskoise cumule un total de 204 buts pour cette saison et 38 victoires. À trois points devant eux se situent les Wildcats de Moncton qui, eux aussi, ont de belles statistiques avec 21 buts pour de plus.


Ces statistiques illustrent bien la saison fructueuse que Rimouski a jusqu’à présent et il est important de le mettre en lumière. Cependant, il faut aussi être réaliste: l’avantage numérique est un problème flagrant pour la troupe de Joël Perrault. 



Un avantage numérique qui n'est pas à la hauteur

En effet, leurs performances en avantage numérique ne sont assurément pas à la hauteur des attentes (efficacité de 19.9%). Lors du doublé contre les Saguenéens de cette fin de semaine, l’Océanic est 0 en 8 en supériorité numérique.


Avec des joueurs comme Jonathan Fauchon, Mathieu Cataford, Alexandre Blais et même le capitaine Jacob Mathieu, on peut s’imaginer une attaque dangereuse lors des unités spéciales. Pourtant, même les Olympiques de Gatineau connaissent de meilleures performances en supériorité numérique, avec un pourcentage d’efficacité de 20.1%. 


On peut observer Jonathan Fauchon évoluer avec Alexandre Blais, Maël St-Denis, Jacob Mathieu et Pier-Olivier Roy sur la première vague de l’avantage numérique et Mathieu Cataford, Eriks Mateiko, Dominic Pilote, Maxime Coursol et Luke Coughlin sur la deuxième. Qu’est-ce que cela résulte? Beaucoup de jeux de passes qui font en sorte qu’on laisse le temps à l’adversaire de s’organiser devant le filet.


L’équipe de toute une région a les moyens d’être menaçante devant les gardiens adverses et pourtant, il semble manquer de cohésion. Rimouski pourrait être l’une des équipes les plus redoutables en avantage d’un homme sur la patinoire. Ce n’est pourtant pas le cas et c’est plutôt la jeune formation de Blainville-Boisbriand qui domine à ce titre. 


Est-ce que l’Océanic trouvera un moyen d’améliorer son jeu en supériorité numérique? Il le faut, car ça risque de coûter cher en séries éliminatoires. L’an dernier, aucune des deux puissances s’étant rendues à la finale n’a terminé avec un pourcentage d’efficacité en supériorité numérique en-dessous de 25%.





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