Après tellement d’excitation et d’espoir de la part des fans, les Sénateurs débutent leur saison 2022-23 avec la décevante fiche de 0-2-0.
Lors de leur premier match contre les Sabres de Buffalo, plusieurs choses ne fonctionnaient pas. L’attaque était incapable de saisir leurs opportunités de marquer, la défense avait beaucoup de difficulté à couvrir leurs joueurs, et le gardien de but adverse connaissait un solide match. Même à 41 ans, le gardien historique des Sénateurs connaît des performances remarquables comme celle de lundi (35 arrêts, .972% d’efficacité). Malgré le fait que le gardien qui se trouvait de l’autre côté, Anton Forsberg, était en mesure défendre son équipe avec 32 arrêts, les Sens ne pouvaient pas trouver la solution pour vaincre les faibles Sabres.
Après une bonne première période avec un excellent but du capitaine, Ottawa s’est complètement écroulé en deuxième période. Cette période semblait être maudite pour les Sens depuis plusieurs années, et on dirait que la tendance se maintient dans la nouvelle saison. De mauvaises couvertures défensives de Brannström et Hamonic sur les deux buts contre ont tué les chances de victoire des Sens.
Par contre, la défense n’était pas le seul problème. L’avantage numérique était 0/4 au cours de la partie. La supposée « première unité » a eu seulement 1 tir en 4 opportunités. Plusieurs choses ont causé la perte d’Ottawa lors de cette première rencontre, mais « c’est seulement le premier match », se disent les partisans pour se rassurer.
Lors du match contre les Maple Leafs, les Sénateurs étaient beaucoup plus intelligents et responsables en zone défensive. Claude Giroux était dominant, avec le but égalisateur en fin de 3e période et une passe sur le magnifique but de Shane Pinto, son premier en A.N en carrière. Mais encore une fois, malgré une autre belle performance du gardien partant, Ottawa perd le match.
Quand doit-on commencer à paniquer? Évidemment, j’utilise les deux mêmes excuses logiques: l’équipe n’a toujours pas joué à la maison, et autant de nouveaux joueurs qui jouent ensemble pour la première fois va définitivement nécessiter un certain temps d’adaptation. Comme l’assistant capitaine Claude Giroux l’a mentionné précédemment; « on ne sera pas la meilleure équipe au deuxième match, c’est un processus qui prend du temps ».
Quand on voit un joueur comme Thomas Chabot faire des erreurs de débutant devant le filet, Josh Norris qui semble complètement invisible et un top 6 qui ne clique pas, c’est normal de s’inquiéter. Le match de mardi contre les Bruins sera crucial pour remonter le moral des partisans des Sénateurs et de garder l’espoir au sein de l’organisation.
J’aimerais conclure sur une note positive, mon étoile de la semaine: Jake Sanderson. Après seulement deux matchs d’expérience, le numéro 85 nous donne l’impression qu’il joue dans cette ligue depuis des années. La façon dont il couvre son joueur, son travail le long des bandes et ses excellentes passes de sortie de zone sont tous des éléments remarquables de ses 43 minutes de jeu. En plus d’être le joueur avec le plus de temps sur glace lors de la rencontre contre les Sabres, Sanderson inscrit son premier point en carrière lors du match suivant. D.J Smith fait clairement confiance à sa recrue, et il a parfaitement raison de le faire. En parlant de l’entraîneur-chef, après combien de défaites peut-on considérer que son poste est en danger?
Plusieurs questions, beaucoup d’inquiétudes. Les 5 prochaines rencontres seront au Centre Canadian Tire; les Sénateurs DOIVENT en ressortir avec une fiche gagnante.
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