Crédit: Jonathan Roy
Les Remparts l'ont emporter par la marque de 2 à 1 face aux Olympiques, se retrouvant ainsi de nouveau en positions pour participer aux éliminatoires.
On s'attendait à un duel défensif entre les Olympiques et les Remparts et c’est exactement ce à quoi les 10 700 partisans présents ont eu le droit au Centre Vidéotron. Les Remparts se sont rapidement tirés dans le pied en début de 1ère période avec une pénalité pour bâton élevé de 4 minutes, mais les Olympiques n’ont su en profiter. Le reste du premier vingt fut sans histoire alors que très peu de chances de marquer se sont échangées.
On doit finalement se transporter en 3e période pour voir de l’action alors que Justin Boiselle ouvre la marque en avantage numérique tôt en période. Les Olympiques passent bien proches de doubler leur avance, mais Denault ferme la porte à plusieurs occasions en milieu de 3e période pour garder l’écart à un seul but. C’est finalement le jeune Xavier Lebel qui saute sur une rondelle libre devant Zach Pelletier pour créer l’égalité avec un peu moins de deux minutes à faire.
L’histoire de la prolongation revient à Denault qui a complètement volé la victoire aux Olympiques avec un arrêt spectaculaire sur un 2 contre 0. C’est finalement Daniel Agostino et Loïc Goyette qui ont enfilé l’aiguille en tirs de barrage pour donner la victoire aux Remparts. Ces 2 points en banque avec la défaite de Saint-John propulsent maintenant les Diables rouges en 16e et dernière position pour accéder aux séries.
Denault rebondi
Après un mois de février plus difficile où il n’a récolté aucune victoire, Louis-Antoine Denault a fait sa marque ce soir en arrêtant 31 des 32 rondelles dirigées vers lui et en obtenant la 1ère étoile de la rencontre. «Ça fait du bien», a-t-il dit après la rencontre.
Panne sèche
Malgré la victoire, les Remparts ont allongé leur séquence de match avec 2 buts ou moins à 5 vendredi soir. Ils ont aussi dirigé qu’un maigre 18 tirs sur le gardien Pelletier tout ça en jouant 4 périodes de hockey. Xavier Lebel lui était d’avis que les gardiens adverses avaient la vie trop facile: «Je pense qu’il faut commencer à tirer et amener plus de trafic un peu, quelques rondelles que Pelletier ait trop facilement vues.» L'entraîneur-chef Éric Veilleux était du même avis que son protégé, décrétant que son équipe n’avait pas de gros marqueurs et qu’il fallait «mettre plus de rondelles au filet et du trafic».
Étienne Dumas
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