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Capture d’écran, le 2023-10-01 à 16.33.56.png
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Photo du rédacteurEmile Beausoleil

Cinq leçons à tirer de la phase préliminaire pour Équipe Canada


Macklin Celebrini avec son bâton d'hockey
Crédits photo: IIHF

1- Macklin Celebrini est l’homme de la situation

 

Chaque victoire du Canada est en lien avec le jeune homme de 17 ans. Avant le début du tournoi, on parlait déjà de lui comme le premier choix du prochain repêchage. Après la phase préliminaire, je peux vous confirmer qu’il est le meilleur joueur du tournoi. Si ce n’est pas de lui, le Canada ne génère aucune offensive. Il sait comment contrôler le jeu avec ses excellentes mains, sa vitesse et sa vision du jeu. Malgré son jeune âge, ses coéquipiers le cherchent sur la patinoire. Quand il touche à la glace, ça parait. C’est assez spécial de le voir piloter cette équipe avec autant de confiance. Il a commencé le tournoi sur le 4e trio et aurait pu se faire suspendre pour un coup vicieux. Depuis, il joue sur le premier trio et on a de la difficulté à performer quand il va au banc. Ce n’est tout de même pas Connor Bedard, mais il a un énorme potentiel. L’équipe est nettement plus faible qu’à l’habitude et si on tient bon c’est en grande partie grâce à Macklin. Il est présentement deuxième meilleur marqueur du tournoi avec 8 points en 4 parties jouées.

 

2- Maveric Lamoureux est le meilleur défenseur canadien

 

Ce qui était supposé être la force du Canada, la défensive, s’est avéré être en fait une source de problèmes. La perte de Luneau et Molendyk en défense a fait beaucoup de mal à l’équipe, mais un québécois est venu en relève. Le géant de six pieds et sept pouces, Maveric Lamoureux, est le pilier en défensive pour l’édition 2023-24. Autant offensivement que défensivement, Maveric contrôle le rythme du jeu. Il patine très bien et sa patience avec la rondelle lui permet d’ouvrir des options de jeux. Le défenseur des Voltigeurs de Drummondville a la confiance de son équipe mais aussi de son entraineur. Il est parmi les joueurs les plus utilisés et certainement le défenseur le plus utilisé. Bien qu’il ne joue pas sur l’avantage numérique, il est le défenseur le plus complet de l’équipe. Quand tu as un Denton Mateychuk qui est reconnu pour son offensive, tu ne feras pas jouer Lamoureux sur le premier avantage numérique. Il a présentement 3 points en 4 parties avec un excellent différentiel de +6. Il frappe dur et impose le respect sur la patinoire, il est aussi assistant capitaine et semble prendre ce rôle à cœur. Les Coyotes de l’Arizona en ont un bon entre les mains et l’équipe canadienne aussi.

 

3- Le Canada doit se discipliner

 

Trop souvent, on a vu des joueurs se faire punir pour des stupidités. En commençant par l’expulsion de Macklin Celibrini qui aurait pu couter bien plus cher que ça. Une pénalité de match sans suspension est une aubaine pour l’équipe. Ensuite, si on regarde l’ensemble, c’est un grand total de 57 minutes de pénalités en quatre rencontres. C’est beaucoup trop. Je comprends que le Canada a une bonne brigade défensive, mais ils ne sont pas obligé de la bruler à tous les matchs. Pour l’instant, on a limité les dégâts, mais contre les États-Unis ou la Suède les répercussions seront plus graves. Il y a toujours une adaptation à faire avec les règlements IIHF qui sont très protecteurs. Connor Geekie est un des joueurs qui devra s’adapter. Bien qu’il n’ait pas lever les patins et qu’il ait gardé ses mains près de son corps, il doit être plus vigilant. Un coup qui touche la tête sera toujours puni. Les autres joueurs devront prendre exemple aussi. Tout est appelé avec l’arbitrage de l’IIHF, il serait temps qu’on se calme un peu.

 

 

4- Alan Letang n’est pas l’homme de la situation

 

Malheureusement, l’entraineur de la cuvée 2023-24 ne semble pas être l’homme de la situation. L’équipe est moins forte qu’à l’habitude, mais il n'en advient pas moins que les performances sont inquiétantes. Dans le monde du hockey junior, un entraineur peut vraiment faire une différence. On l’a vu par le passé avec Tourigny et Ducharme qui étaient de grands entraineurs pour le Canada. Quand je regarde le travail de Letang, il ne semble pas imposer un système spécial ou s’adapter aux équipes. J’ai l’impression que les joueurs n’embarquent pas à 100% dans ce qu’il vend. Il n’est pas un mauvais entraineur pour autant, mais l’équipe n’a pas de Connor Bedard et on aurait bien besoin d’un entraineur avec une main de fer. Plusieurs erreurs ont été fait durant le parcours, les changements de lignes improbables et l’abus d’utilisation de joueurs qui ne performent pas. Le pire restera toujours sa gestion du banc contre les Suédois. Il appelle son gardien, renvoie son gardien et rappelle son gardien. Le Canada perd 2-0 face à la suède et ne peut même pas tenter une dernière séquence offensive puisqu’on a pris une pénalité pour avoir trop d’hommes sur la patinoire. Bref, je pense que d’autres candidats seront observés en vu de l’an prochain. Pour l’instant, espérons qu’il serrera la vis.

 

 

5- Le Canada s’éloigne de l’or

 

Après avoir lu ces lignes, vous en arrivez sûrement à la même conclusion que moi : le Canada s’éloigne de l’or. Comme je le répète depuis le début, l’équipe est moins forte que les dernières années. Certains joueurs ne performent pas comme ils le devraient. Le capitaine Fraser Minten n’est pas absent, il fait mal aux yeux. C’est leur capitaine, il doit continuer à jouer comme il le fait habituellement, foncer au filet et déranger. Il est supposé montrer l’exemple aux autres et pour l’instant il n’indique pas les bonnes directions à ses coéquipiers. Ensuite, Connor Geekie, Oliver Bonk et Matthew Poitras sont des joueurs qui doivent en donner plus. Pour l’instant, ils ne sont pas terriblement mauvais, mais ils ne sont certainement pas bons. Il y a aussi les intangibles, les blessures et virus qui circulent. Depuis le début du tournois, ils ont perdu Molendyk, Luneau ainsi que Savoie. Ce sont des joueurs d’impact qui pourraient changer l’allure du tournoi pour le Canada. Malheureusement, seulement Savoie a des chances de revenir. Jorian Donovan et Ty Nelson sont de bons remplaçants, mais il n’a rien de mieux que l’équipe originale. Avec tout ça, on peut facilement dire que le Canada s’éloigne de plus en plus de la médaille d’or. Les États-Unis et la Suède sont plus constants et font face à moins d’embuches, jusqu’à maintenant.  

 






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