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Photo du rédacteurGabrielle St-Pierre

Ce qu'il faut pour gagner: Les quatre puissances (1/4)



Crédits photo: Jean Lapointe

Les séries éliminatoires de la Ligue de hockey junior Maritimes-Québec débutent dans moins de trois semaines. Pour ce faire, regardons ce que chacune des équipes a besoin pour gagner lors du bal printanier. 


Débutons cette série de quatre articles par les quatre puissances, soit le Drakkar de Baie-Comeau, les Voltigeurs de Drummondville, les Mooseheads d’Halifax et les Huskies de Rouyn-Noranda.


Le Drakkar de Baie-Comeau

Le Drakkar est la formation parfaite dans toutes les sphères de son jeu. Ils sont partout sur la patinoire, ils sont excellents en possession de rondelle, ils sont imposants physiquement et ils maîtrisent leur travail en désavantage numérique de manière impressionnante (c’est pratiquement leur plus grande force). 


Toutefois, je suis bel et bien parvenue à trouver une faille à l’équipe nord-côtière et cela va avec le dernier point souligné. Le désavantage numérique. 


Baie-Comeau a été, tout au long de la saison régulière, la formation la plus punie de la ligue avec 677 minutes de pénalités. C’est énorme. Malgré qu’ils soient explosifs en quatre contre cinq, cela pourrait finir par être coûteux pour le Drakkar. 


En situation où chaque match compte, tu ne peux pas te permettre de mettre ton équipe dans l’eau chaude. Leurs adversaires tenteront de profiter de chacune des erreurs commises par l’occupant du premier rang au classement général. 


Le mot d’ordre pour les séries du Drakkar: discipline.


Les Voltigeurs de Drummondville

Les Voltigeurs ont une équipe d’expérience sous la main et ils devront en profiter. Depuis le retour des fêtes, on a recommencé à être constants et on peut dire qu’on a réellement trouvé un ennemi au Drakkar de Baie-Comeau. Les Voltigeurs sont redoutables et difficiles à affronter.


Malgré cela, l’une des faiblesses que j’ai trouvé chez les Voltigeurs se retrouve devant le filet. Riley Mercer connaît une meilleure séquence présentement, mais n’en reste pas moins qu’il n’a pas connu la saison espérée par tous.


Est-ce que Riley Mercer saura sortir fort lors du bal printanier? S’il fallait que le Drakkar et les Voltigeurs s’affrontent à un moment ou à un autre, le portier risque d’être mis à l’épreuve régulièrement. 


Il faut un Riley Mercer à son plein potentiel.



Les Mooseheads d’Halifax

Les Mooseheads ont l’un des meilleurs gardiens de buts de la ligue en leur possession et un premier trio intense sur la patinoire. Ce serait peu dire que de mentionner qu’Halifax est mené par ce trio.


Une chose est sûre, il faudra que la formation des Maritimes travaillent sur leur échec avant lors des séries éliminatoires. Mathis Rousseau fait du bon boulot avec une défensive plutôt faible. 


Cependant, si on veut aller loin du côté de Jeff Midgley, il faudra faire du gros travail avec la brigade défensive avant d’entrer dans le tournoi du printemps.


On souhaite donc une défensive plus solide et le retour de Jordan Dumais.


Les Huskies de Rouyn-Noranda

Si les Huskies se retrouvent en quatrième position du classement, ils ne sont tout de même pas à prendre à la légère. Ils ont, avec eux, celui qui est selon plusieurs le meilleur gardien de la ligue en William Rousseau. Ils possèdent aussi le meilleur pointeur de la ligue en Antonin Verreault.


La brigade défensive de Rouyn-Noranda se porte elle aussi à merveille, malgré la blessure de Dylan Gill, on est parvenu à couvrir l’espace manquant par un autre défenseur qui fait amplement le travail.


Sur quoi faut-il travailler en vue des séries pour la meute alors qu’on possède le même nombre de but pour que Baie-Comeau (261) et que notre équipe semble bien équilibrée? 


Il faudra être meilleur en désavantage numérique du côté des Huskies et laisser moins d'ouverture aux adversaires. Éviter le banc des punitions est évidemment la meilleure solution pour cela, mais mis à part ça, il faudra mieux couvrir ses opposants et être bien positionné pour éviter les erreurs.


On souhaite de meilleures performances en désavantage numérique.


À déchiffrer

C’est un peu plus difficile pour quatre puissances comme celles-ci de leur trouver des failles, mais le défi était intéressant. 


En analysant les statistiques de ces quatre puissances, on se rend compte rapidement que la plus en danger des quatre est Halifax.






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