Mercredi dernier débutait le camp d’entraînement de la Victoire de Montréal en vue de la saison 2024-2025. Si la plupart des joueuses étaient présentes, d’autres brillaient par leur absence de la patinoire, tandis que d’autres ont pris part à un entraînement limité en raison de blessures.
Pendant la saison inaugurale, la défenseure tchèque Dominika Lásková et l’attaquante canadienne Kennedy Marchment avaient été victimes de blessures au bas du corps. En effet, après avoir pris part à seulement 7 matchs, Dominika Lásková avait été mise sur la liste des blessées à long terme le 18 février 2024. Environ deux semaines plus tard, le 2 mars, sa coéquipière Kennedy Marchment la rejoignait sur cette liste infâme après avoir seulement participé à 9 matchs.
Lors de la première journée du camp d’entraînement le 14 novembre, Marchment et Lásková étaient bel et bien présentes et ont pris part à l’entraînement, mais portaient des chandails bleus les identifiant comme joueuses blessées. Il semble que leur réhabilitation n’est pas complétée et ne le sera pas non plus pour le début de la saison. En effet, le site The Hockey News a rapporté vendredi une confirmation de la part de Danièle Sauvageau comme quoi ces deux joueuses ne seraient pas prêtes pour un retour au jeu à temps pour le début de la saison.
Une autre joueuse portait également un chandail bleu: il s’agit de la défenseure américaine Amanda Boulier. Toujours selon The Hockey News, l’entraîneuse-chef Kori Cheverie aurait exprimé que Boulier est cependant tout prêt d’un retour au jeu. Il n’y a pas de confirmation de la part de l’organisation quant à la nature de la blessure dont Amanda Boulier aurait été victime.
Curieusement, Catherine Dubois était également absente de la patinoire. Selon Danièle Sauvageau, il ne s’agirait pas ici d’une blessure mais plutôt d’un problème de santé qui la forcerait à possiblement même rater la deuxième semaine du camp d’entraînement.
Lourde perte pour Montréal
Le 6 novembre, lors du premier match de l’édition 2024-2025 de la série rivalité Canada - États-Unis, un incident impliquant Marie-Philip Poulin et le choix de premier tour du repêchage 2024 de la Victoire de Montréal, Cayla Barnes, a résulté en une blessure au bas du corps de cette dernière. La jeune et prolifique défenseure américaine est restée étendue sur la glace pendant de longues minutes, avant d’être escortée par ses coéquipières hors de la patinoire, visiblement incapable de répartir son poids sur ses deux jambes. Selon Danièle Sauvageau, le temps nécessaire pour la réhabilitation de Barnes n’est pas encore connu, mais les informations préliminaires quant à ceci sont de bon augure, sans plus de détails. Il est réaliste de croire qu’elle manquera la totalité du camp d’entraînement, voire au moins le match qui inaugurera la saison de l’équipe.
L’arrivée d’une prodige suédoise
L’attaquante de 23 ans, Lina Ljungblom, a enfin participé à son premier entraînement avec la Victoire de Montréal lors de la première journée du camp. La jeune suédoise avait été couronnée joueuse par excellence de la SDHL (Svenska damhockeyligan, la ligue féminine suédoise) lors de la saison précédente, où elle avait cumulé 23 buts et 23 mentions d’aide en 36 matchs. Lors du repêchage inaugural de la LPHF, pendant lequel chaque équipe de cette nouvelle ligue a pu bâtir le noyau de son effectif, elle fut le tout dernier choix au total.
Étant encore sous contrat avec MoDo Hockey, le club dans lequel elle évoluait dans la SDHL, elle n’avait pas pu traverser l’Atlantique immédiatement pour rejoindre l’équipe. Elle n’avait pas encore de contrat avec l’organisation montréalaise jusqu’au 10 juin, jour du repêchage 2024 de la LPHF. En effet, quelques heures avant le début de l’exercice, l’annonce est sortie: Ljungblom avait signé pour 3 ans avec Montréal.
Selon un reportage de la chaîne RDS paru le 14 novembre, lors de son premier entraînement au sein de la formation montréalaise, Ljungblom a été jumelée avec Marie-Philip Poulin et Laura Stacey. Connaissant les talents de leadership et de mentorat de ces deux grandes joueuses canadiennes, il est raisonnable de croire que cette première expérience dans l’organisation n’a pu être que très positive pour son développement.
Le début du camp d’entraînement représente le premier chapitre du livre de la deuxième saison de la LPHF, deuxième saison qui, sans aucun doute, sera différente de la première, notamment grâce à l’excellente cuvée de joueuses arrivées de différents horizons, dont le circuit universitaire américain et les ligues élite de hockey féminin en Europe. Les blessures actuelles et les performances des joueuses qui ne sont pas encore sous contrat brasseront peut-être les cartes quant aux décisions de qui composera l’effectif final pour le début de cette deuxième saison qui débutera le 30 novembre.
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